Unlegs particulier ne concerne qu’ une partie du patrimoine, c’est-Ă -dire un ou plusieurs biens ayant appartenus au testateur. Le testateur doit prĂ©ciser clairement sur son testament quel bien il lĂšgue Ă  chaque lĂ©gataire particulier. Les formules doivent ĂȘtre les plus simples possibles pour Ă©viter toute contestation entre hĂ©ritiers
Maison Vie-pratique Lecture testament Lorsqu'un testament est déposé chez un huissier, celui-ci doit avertir les héritiers et légataires de son existence, mais également de son contenu. Il peut convoquer les héritiers pour leur faire la lecture du testament, ou il peut leur en envoyer une copie. Donc non, la présence n'est pas obligatoire pour la lecture du testament. Il suffit que l'huissier sache que vous existez et qu'il est réussit à vous localiser et vous joindre. Question de vévé Réponse de Annie - Mis à jour 23/10/2007 Sujets en relation Les 5 questions précédentes Explic utilise des cookies sur son site. En poursuivant votre navigation sur vous en acceptez l'utilisation. En savoir plus
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LepalĂ©ontologue est spĂ©cialisĂ© dans l’étude des fossiles et de l’histoire de la Terre. Il date des terrains, recueillent des ossements, reconstitue un squelette de dinosaure ou d’homme prĂ©historique. Si tu fais l’un ou l’autre de ces mĂ©tiers, tu passes aussi beaucoup de temps dans les laboratoires ou les centres de recherche.

La solidaritĂ© des contribuables est un moyen redoutablement efficace pour le TrĂ©sor Public d’assurer le recouvrement de l’impĂŽt. PrĂ©vu par les articles 1200 et suivants. du Code Civil, le principe de la solidaritĂ© des dĂ©biteurs a Ă©tĂ© transposĂ© aux articles 1682 Ă  1691 du CGI. 1- Couple une responsabilitĂ© partagĂ©e -> Les Ă©poux sont dĂ©jĂ  solidaires pour le paiement de l’IR. C’est la loi de finances pour 1982 qui a Ă©tabli l’égalitĂ© de traitement fiscal des Ă©poux. Aucune diffĂ©rence n’est faite selon le rĂ©gime matrimonial des Ă©poux. L’administration peut ainsi saisir l’ensemble de leurs biens communs, propres ou personnels, de mĂȘme que leurs salaires et autres revenus pour recouvrer sa crĂ©ance. Le CGI ne prĂ©voit que 3 exceptions Ă  cette solidaritĂ© fiscale – Si les Ă©poux sont sĂ©parĂ©s de biens et ne vivent pas sous le mĂȘme toit. – S’ils sont en instance de sĂ©paration de corps ou de divorce et autorisĂ©s Ă  rĂ©sider sĂ©parĂ©ment. – En cas d’abandon de domicile pour l’IR. Mais si la sĂ©paration du couple n’intervient qu’une fois le redressement notifiĂ©, celle-ci ne fait pas obstacle au principe de solidaritĂ© dĂšs lors que les Ă©poux rĂ©sidaient ensemble sur la pĂ©riode correspondant au fait gĂ©nĂ©rateur de l’impĂŽt rĂ©clamĂ©. NĂ©anmoins, l’époux redressĂ© Ă  raison des actes ou omissions de son conjoint n’est pas privĂ© de toute action. Il aura le plus souvent intĂ©rĂȘt Ă  entamer une dĂ©marche gracieuse article 1685 auprĂšs du TrĂ©sorier-Payeur GĂ©nĂ©ral dont dĂ©pend son lieu d’imposition s’il parvient Ă  dĂ©montrer qu’il a Ă©tĂ© victime du comportement nĂ©gligent ou frauduleux de son conjoint et qu’il est dans l’impossibilitĂ© matĂ©rielle de faire face Ă  sa dette. -> La situation des concubins est Ă©videmment plus enviable car ils ne sont pas, contrairement aux Ă©poux, tenus solidairement des dettes mĂ©nagĂšres. ImposĂ©s sĂ©parĂ©ment Ă  l’IR, ils ne peuvent ĂȘtre poursuivis au titre de la dette fiscale de leur compagnon. -> Mais il en est autrement pour les partenaires liĂ©s par un PACS, en vertu de l’article 515-4 du Code Civil. -> En revanche, en matiĂšre d’ISF, la situation des concubins notoires, qu’ils soient pacsĂ©s ou non, est analogue Ă  celle des Ă©poux mariĂ©s ils sont redevables solidairement de cet impĂŽt dĂšs lors qu’ils vivent sous le mĂȘme toit. -> En matiĂšre de prĂ©lĂšvements sociaux, la solidaritĂ© des Ă©poux et des partenaires de pacs ne joue pas CE 10/07/2012. Mais attention, si l’un des deux conjoints dĂ©cĂšde, la dĂ©charge de responsabilitĂ© solidaire ne libĂ©rera pas le survivant de sa solidaritĂ© fiscale. 2- Des hĂ©ritiers solidaires entre eux HĂ©ritiers et lĂ©gataires peuvent ĂȘtre poursuivis au titre des impĂŽts dus par le dĂ©funt, mĂȘme si l’avis d’imposition est postĂ©rieur au dĂ©cĂšs. En revanche, la solidaritĂ© fiscale ne s’étend pas aux ayants droit du contribuable du vivant de ce dernier ni, aprĂšs son dĂ©cĂšs, Ă  ceux qui ont renoncĂ© Ă  sa succession. Article 1709 du CGI Les droits des dĂ©clarations des mutations par dĂ©cĂšs sont payĂ©s par les hĂ©ritiers, donataires ou lĂ©gataires. Les cohĂ©ritiers, Ă  l’exception de ceux exonĂ©rĂ©s de droits de mutation par dĂ©cĂšs, sont solidaires. » Remarque Le principe s’étend bien au-delĂ  du cadre familial. Ainsi, toutes les parties qui ont figurĂ© dans un acte sont tenues solidairement aux droits auxquels cet acte est soumis. Le Conseil Constitutionnel a validĂ© la possibilitĂ© pour les services fiscaux de mettre Ă  la charge de sa succession les pĂ©nalitĂ©s fiscales infligĂ©es Ă  une personne lorsqu’elle est dĂ©cĂ©dĂ©e dĂ©cision n°2012-239 QPC du 04/05/2012. La circulaire Cazeneuve du 21 juin 2013 qui permet aux dĂ©tenteurs d’avoirs Ă  l’étranger de rĂ©gulariser leur situation fiscale moyennant des pĂ©nalitĂ©s allĂ©gĂ©es, exonĂšre les hĂ©ritiers du contrevenant de ces derniĂšres mais non des intĂ©rĂȘts de retard lorsqu’ils effectuent la dĂ©marche au nom du dĂ©funt. Lorsquun testament dĂ©signe une personne comme lĂ©gataire universel, cette derniĂšre a vocation Ă  recevoir l’intĂ©gralitĂ© des biens du dĂ©funt. Or, la loi prĂ©voit que les hĂ©ritiers rĂ©servataires ont droit Ă  une part du patrimoine dont ils ne peuvent ĂȘtre privĂ©s. Ainsi, des conflits peuvent Ă©clater entre les hĂ©ritiers rĂ©servataires et lĂ©gataires universels. Avocats Picovschi Chaque annĂ©e, des milliers de successions sont captĂ©es par l’État faute d’hĂ©ritiers connus. Une succession sans hĂ©ritier est d’abord dĂ©clarĂ©e vacante, puis en dĂ©shĂ©rence. Les biens de la succession sont alors recueillis par l’État. Comment en arrive-t-on Ă  de telles situations et que faire pour les Ă©viter ? rĂ©pond Ă  vos interrogations. Qu’arrive-t-il lors d’une succession sans hĂ©ritier ? Une succession sans hĂ©ritier est dĂ©clarĂ©e vacante dans trois cas Personne ne rĂ©clame la succession et il n’y a pas d’hĂ©ritier ou de lĂ©gataire connu. Les hĂ©ritiers connus renoncent Ă  la succession. PassĂ© un dĂ©lai de six mois aprĂšs l’ouverture de la succession, aucun hĂ©ritier connu n’a optĂ©, c’est-Ă -dire acceptĂ© ou renoncĂ© Ă  la succession. La vacance est prononcĂ©e par le prĂ©sident du Tribunal de Grande Instance du lieu d’ouverture de la succession Ă  la demande de tout intĂ©ressĂ©, crĂ©ancier ou dĂ©biteur du dĂ©funt, lĂ©gataire Ă  titre particulier, administration, MinistĂšre Public ou notaire.[i] Lorsque la succession est dĂ©clarĂ©e vacante, un curateur est nommĂ© pour gĂ©rer la succession. Il dresse un inventaire de la succession. Les crĂ©anciers doivent dĂ©clarer leur crĂ©ance au curateur qui rĂšgle alors les dettes de la succession. Comment la succession vacante est-elle recueillie par l’État ? La situation de vacance peut ĂȘtre suivie par la dĂ©shĂ©rence de la succession, qui entĂ©rine l’absence d’hĂ©ritiers pour recueillir la succession et le fait que la succession est en consĂ©quence dĂ©volue Ă  l’État. L’État doit demander au juge de se faire “envoyer en possession” la succession afin de la recueillir. La plupart du temps, l’État ne fait cette demande que lorsqu’il n’y a aucun hĂ©ritier connu. En effet, dans l’autre cas de vacance, le cas oĂč les hĂ©ritiers ont renoncĂ© Ă  la succession, c’est gĂ©nĂ©ralement parce que la succession Ă©tait dĂ©ficitaire, les dettes excĂ©daient les actifs. L’État n’est donc pas intĂ©ressĂ© par ces successions. Il ne recueille donc que les successions oĂč il y a un actif successoral positif et il n’y a pas d’hĂ©ritiers connus. Comment se prĂ©munir contre l’appropriation de la succession par l’État ? En France, on hĂ©rite jusqu’au 6Ăšme degrĂ©. Un parent au 6Ăšme degrĂ© est par exemple le petit-fils d’un cousin ou la petite fille d’un grand oncle. Ainsi, pour qu’une personne dĂ©cĂšde sans hĂ©ritiers, il faut que celle-ci n’ait pas de parent jusqu’au 6Ăšme degrĂ© et qu’elle n’ait dĂ©signĂ© aucun lĂ©gataire par testament. Pour Ă©viter que l’État ne s’approprie la succession d’une personne qui n’aurait pas d’hĂ©ritiers jusqu’au 6Ăšme degrĂ©, il est impĂ©ratif de rĂ©diger un testament dans lequel tous les biens de la succession sont attribuĂ©s. Pour ces dĂ©marches, il est important d’ĂȘtre bien conseillĂ©. Les experts de sont lĂ  pour vous aider. N’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter. [i] Pour les successions ouvertes aprĂšs le 18 novembre 2016.
LarĂ©serve est la partie du patrimoine que vous devez garder pour certains hĂ©ritiers. Il ne sera donc pas possible de faire un testament ou une donation Ă  d’autres personnes s’il ne vous reste pas assez Ă  transmettre Ă  vos hĂ©ritiers rĂ©servataires. A l’inverse, la quotitĂ© disponible reprĂ©sente la partie de votre patrimoine dont
Suite au dĂ©cĂšs, les hĂ©ritiers disposent de plein droit la possession de tous les biens de la succession article 724 al 1 du code civil On dit qu’ils ont la "saisine" des biens du dĂ©funt sans avoir besoin de demander l’envoi en possession ou la dĂ©livrance.... » Le mort saisit le vif par son hoir le plus proche " ConcrĂštement, les hĂ©ritiers, le conjoint survivant et en l'absence d'hĂ©ritiers rĂ©servataires le lĂ©gataire universel apprĂ©hendent la succession par le seul fait du dĂ©cĂšs et peuvent donc, dĂšs ce moment prendre possession du logement du dĂ©funt, et utiliser tous ses biens. Ils disposent de l’universalitĂ© de l’hĂ©rĂ©ditĂ© et Ă  ce titre sont fondĂ©s Ă  agir pour rĂ©clamer les biens de leur auteur et poursuivre seuls les actions du dĂ©funt 1re Civ, 25 avril 2007 N° pourvoi N° Cette saisine confĂšre aux hĂ©ritiers un droit de prise de possession indĂ©pendante de la dĂ©cision d'accepter ou de renoncer Ă  la succession, un droit de propriĂ©tĂ© sur les biens du dĂ©funt. A l’inverse, si un hĂ©ritier renonce ultĂ©rieurement Ă  la succession, il perdra les droits issus de sa possession que lui avait confĂ©rĂ© la saisine. A contrario les lĂ©gataires et le cas Ă©chĂ©ant l'Etat , lorsque la succession est vacante, devront "se faire envoyer en possession" Le caractĂšre obligatoire de ces formalitĂ©s varie Ă  la fois en fonction du type de testament et de la qualitĂ© du lĂ©gataire. I- Le type de legs comme condition de la demande de prise de possession La rĂ©serve est la part du patrimoine du dĂ©funt que les hĂ©ritiers "rĂ©servataires" vont automatiquement se partager, alors que la quotitĂ© disponible est ce qui reste et peut ĂȘtre librement utilisĂ©e par le dĂ©funt. C’est de cette quotitĂ© disponible qui permet, de disposer d'une partie de ses biens, par legs ou donations, Ă  dĂ©faut de quoi la succession sera partagĂ©e automatiquement entre les diffĂ©rents hĂ©ritiers, suivant leur ordre et leur degrĂ©. A Le legs Universel Le lĂ©gataire a vocation Ă  recueillir l'intĂ©gralitĂ© du patrimoine actif et passif. Article 1003 du code civil Le legs universel est la disposition testamentaire par laquelle le testateur donne Ă  une ou plusieurs personnes l'universalitĂ© des biens qu'il laissera Ă  son dĂ©cĂšs. B Le legs Ă  titre universel Le lĂ©gataire a vocation Ă  recueillir une quote-part du patrimoine tous les meubles, tous les immeubles, une fraction de vos biens.... Le legs Ă  titre universel n'a pas vocation Ă  s'accroĂźtre en cas de renonciation d'un co-lĂ©gataire. Cette renonciation bĂ©nĂ©ficie aux hĂ©ritiers ab intestat. Article 1010 du code civil Le legs Ă  titre universel est celui par lequel le testateur lĂšgue une quote-part des biens dont la loi lui permet de disposer, telle qu'une moitiĂ©, un tiers, ou tous ses immeubles, ou tout son mobilier, ou une quotitĂ© fixe de tous ses immeubles ou de tout son mobilier. Tout autre legs ne forme qu'une disposition Ă  titre particulier. C Le legs particulier Le lĂ©gataire a vocation Ă  recevoir un bien dĂ©terminĂ©. LĂ  encore la renonciation d'un lĂ©gataire n'accroĂźt pas la part des autres. Article 1014 al 1 du code civil Tout legs pur et simple donnera au lĂ©gataire, du jour du dĂ©cĂšs du testateur, un droit Ă  la chose lĂ©guĂ©e, droit transmissible Ă  ses hĂ©ritiers ou ayants cause
" Lorsque le lĂ©gataire a Ă©galement la qualitĂ© d'hĂ©ritier, il n'a pas, en principe, besoin de demander la dĂ©livrance de son legs. La question de savoir comment recevoir son ou ses biens lĂ©guĂ©s ou transmis par testament sera traitĂ©e dans les II et III. II- Demande de "dĂ©livrance de legs" sans formalitĂ© judiciaire lorsque le lĂ©gataire n'est pas un hĂ©ritier et envoi en possession
 Les hĂ©ritiers dĂ©signĂ©s par la loi qui seraient Ă©galement lĂ©gataires, ainsi que le conjoint survivant sont dispensĂ©s de demander la dĂ©livrance de leur legs, sauf nuance au III-A. Ils peuvent prendre possession des biens pour exercer leurs droits. Cette opĂ©ration n'est soumise Ă  aucun formalisme et peut ĂȘtre tacite. En gĂ©nĂ©ral la dĂ©livrance du legs sera constatĂ©e par un acte sous seing privĂ© ou notariĂ© surtout s'il y a des biens immobiliers ex elle figurera dans une attestation immobiliĂšre ou un acte de partage. A La demande de dĂ©livrance du legs 1°- du lĂ©gataire universel - en prĂ©sence d'hĂ©ritiers rĂ©servataires, le lĂ©gataire universel doit demander la dĂ©livrance des biens aux hĂ©ritiers rĂ©servataires Article 1004 du code civil Lorsqu'au dĂ©cĂšs du testateur il y a des hĂ©ritiers auxquels une quotitĂ© de ses biens est rĂ©servĂ©e par la loi, ces hĂ©ritiers sont saisis de plein droit, par sa mort, de tous les biens de la succession ; et le lĂ©gataire universel est tenu de leur demander la dĂ©livrance des biens compris dans le testament. - S'il ne se trouve pas en prĂ©sence d'hĂ©ritiers rĂ©servataires la solution varie en fonction de la forme du testament. ° Ainsi, si le testament qui l'institue est authentique, aucune autorisation n'est nĂ©cessaire. ° Si le testament qui l'institue est olographe ou mystique, le lĂ©gataire doit demander Ă  ĂȘtre envoyĂ© en possession. III- 2°- du lĂ©gataire Ă  titre universel Il doit demander la dĂ©livrance des biens aux hĂ©ritiers rĂ©servataires, Ă  dĂ©faut au lĂ©gataire universel et Ă  dĂ©faut aux hĂ©ritiers lĂ©gaux Article 1011 du code civil Les lĂ©gataires Ă  titre universel seront tenus de demander la dĂ©livrance aux hĂ©ritiers auxquels une quotitĂ© des biens est rĂ©servĂ©e par la loi ; Ă  leur dĂ©faut, aux lĂ©gataires universels et, Ă  dĂ©faut de ceux-ci, aux hĂ©ritiers appelĂ©s dans l'ordre Ă©tabli au titre Des successions. Cette demande n'est toutefois soumise Ă  aucun formalisme, elle peut ĂȘtre tacite si ce n’est un acte notariĂ© Ă©tabli aprĂšs la demande de dĂ©livrance, surtout s’il y a des biens immobiliers. En gĂ©nĂ©ral cette opĂ©ration juridique sera constatĂ©e par un acte sous seing privĂ© ou un acte notariĂ© par exemple la dĂ©livrance figure dans une attestation immobiliĂšre ou un acte de partage. Elle permet au lĂ©gataire de prendre possession de son bien pour exercer ses droits. 3°- du lĂ©gataire particulier, Le bĂ©nĂ©ficiaire d'un legs particulier comme le bĂ©nĂ©ficiaire du legs Ă  titre universel est toujours tenu d'en demander la dĂ©livrance des biens aux hĂ©ritiers ou aux autres lĂ©gataires... Article 1010 al 2 du code civil 
NĂ©anmoins le lĂ©gataire particulier ne pourra se mettre en possession de la chose lĂ©guĂ©e, ni en prĂ©tendre les fruits ou intĂ©rĂȘts, qu'Ă  compter du jour de sa demande en dĂ©livrance, formĂ©e suivant l'ordre Ă©tabli par l'article 1011, ou du jour auquel cette dĂ©livrance lui aurait Ă©tĂ© volontairement consentie. » En cas de refus de dĂ©livrance par les hĂ©ritiers, le lĂ©gataire doit s’adresser au Tribunal de Grande Instance du lieu d’ouverture de la succession. B La notion d'envoi en possession 1°- Pour le lĂ©gataire universel ? L'envoi en possession s'accomplit par requĂȘte devant le Tribunal de Grande Instance avec l'aide d'un avocat. L’apprĂ©ciation de la validitĂ© des dispositions testamentaires, est soumise au juge car en effet un testament olographe ou mystique prĂ©sentera toujours moins de garanties qu’un testament notariĂ©. Le juge contrĂŽle l’absence d’hĂ©ritier rĂ©servataire, la prĂ©sence d’un legs universel, la validitĂ© apparente du testament et le respect des rĂšgles formelles. AprĂšs avoir contrĂŽlĂ© la validitĂ© du testament, il rendra une ordonnance d'envoi en possession,laquelle sera ensuite dĂ©posĂ©e chez le notaire dĂ©positaire du testament. L'ordonnance d’envoi en possession permet de prendre effectivement possession des biens lĂ©guĂ©s. - lorsque le testament est olographe ou mystique et qu’il n’y a pas d’hĂ©ritier rĂ©servataires, OU - lorsque le lĂ©gataire universel n'est pas le seul hĂ©ritier Il sera toujours souhaitable de demander la dĂ©livrance en cas de testament authentique ou l'envoi en possession, aux autres hĂ©ritiers rĂ©servataires descendants conjoint sauf s’il est lĂ©gataire et seul hĂ©ritier lĂ©gal de la succession. La cour de cassation a statuĂ© sur la situation du lĂ©gataire universel, hĂ©ritier partiel avec d’autres rĂ©servataires de la succession afin de savoir s’il devenait propriĂ©taire des biens lĂ©guĂ©s dĂšs le dĂ©cĂšs de son auteur, testateur ? La rĂ©ponse est NON. 1ere Civ, 6 mai 2009 ;pourvoi n° La double qualitĂ© de lĂ©gataire universel et d’hĂ©ritier rĂ©servataire ne confĂšre pas Ă  elle seule, en prĂ©sence d’autres hĂ©ritiers rĂ©servataires, un droit de propriĂ©tĂ© privative sur les biens dĂ©pendant de la succession ; ayant relevĂ© que les consorts X avaient sollicitĂ© le partage de la succession de leur mĂšre, ce dont il se dĂ©duit qu’ils avaient agi en rĂ©duction du legs universel, et que Christian n’avait pas usĂ© de sa facultĂ© de choix Ă  l’égard du tableau avant la vente de celui-ci, la cour d’appel en a justement dĂ©duit que le tableau Ă©tait demeurĂ© sous le rĂ©gime de l’indivision successorale lors de sa licitation et que son prix de vente devait ĂȘtre rĂ©parti entre les hĂ©ritiers en fonction de leurs droits respectifs Il s'agit de faire vĂ©rifier son titre en le prĂ©sentant au juge qui s'assure que les conditions exigĂ©es par le code civil sont remplies, et qu'il ne porte pas atteinte Ă  la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire. 1Ăšre Civ,29 fĂ©vrier 2012, pourvoi N° a jugĂ© que L’ordonnance d’envoi en possession du legs apparent ne peut constituer la chose jugĂ©e quant Ă  la reconnaissance de l’écriture du testament ; dĂšs lors, la cour d’appel a Ă©noncĂ© Ă  bon droit que, lorsque le lĂ©gataire universel a obtenu l’ordonnance d’envoi en possession prescrite par l’article 1008 du Code civil et qu’il n’existe pas de circonstances rendant le testament suspect, la charge de la preuve de la faussetĂ© des Ă©crits d’un testament olographe incombe Ă  l’hĂ©ritier non rĂ©servataire qui conteste le testament ; qu’est sans portĂ©e le grief tirĂ© de ce qu’elle n’avait pas constatĂ© le caractĂšre dĂ©finitif de l’ordonnance intervenue pour se prononcer sur la sincĂ©ritĂ© de l’écriture et de la signature du testament. 2° Pour le lĂ©gataire Ă  titre universel et le lĂ©gataire particulier si le testament n’est pas authentique. La demande d'envoi en possession s'imposera. Rappelons qu'ils doivent demander la dĂ©livrance de leur legs lorsqu’il y a des hĂ©ritiers rĂ©servataires descendants, conjoint.... Demeurant Ă  votre disposition pour toutes prĂ©cisions. MaĂźtre HADDAD Sabine

Ladonation universelle. ou « legs universel ». En termes successorale, une personne peut faire le choix, par le biais d’un testament, de lĂ©guer la totalitĂ© de ses biens Ă  une seule ou plusieurs personnes. Si le choix se dirige sur la premiĂšre option, on parlera alors Ă  ce moment-lĂ  de « donation universelle ».

DĂ©signer les lĂ©gataires est un Ă©lĂ©ment clĂ© du testament. Les lĂ©gataires sont les personnes qui vont hĂ©riter des biens du testateur aprĂšs son dĂ©cĂšs. Leur dĂ©signation doit respecter certaines rĂšgles pour que le testament soit valable et non contestable. Le lĂ©gataire qui est-il ? Le lĂ©gataire est tout simplement la personne qui reçoit un legs, un hĂ©ritage. Le lĂ©gataire est dĂ©signĂ© par le testateur, via un testament, afin d'obtenir les biens patrimoniaux une fois que testateur est dĂ©cĂ©dĂ©. Il est question de lĂ©gataire universel » lorsque celui-ci obtient la totalitĂ© de la succession, aprĂšs que les hĂ©ritiers rĂ©servataires aient obtenu la quotitĂ© Ă  laquelle ils ont droit en vertu de la loi article 912 du code civil. Un lĂ©gataire Ă  titre universel obtient une quote-part des biens et le lĂ©gataire Ă  titre particulier ou lĂ©gataire particulier reçoit un bien en particulier. ConformĂ©ment Ă  l'article 909 du code civil, certaines personnes ne peuvent pas ĂȘtre dĂ©signĂ©es comme lĂ©gataires. Il s’agit de personnes susceptibles d’avoir une influence telles que des professionnels de la santĂ© ou un ministre du culte qui ont suivi de prĂšs le testateur alors que ce dernier est aux portes de la mort. NĂ©anmoins, ce legs reste envisageable dans le cas oĂč il s’agit d’un proche parent ou encore si l’hĂ©ritage en question n’est pas significatif. Comment dĂ©signer les lĂ©gataires ? D’abord, il faut rappeler qu’un testateur ne peut pas lĂ©guer tout son patrimoine car les hĂ©ritiers directs, conjoint et enfants, ont automatiquement droit Ă  une part de l’hĂ©ritage. Dans le jargon, il est question de quotitĂ© disponible ou de part rĂ©servataire. Dans le droit français, il n'est pas possible de dĂ©shĂ©riter ses enfants par exemple. Le testateur peut bien entendu dĂ©signer les hĂ©ritiers directs dans son testament, mais il peut aussi dĂ©signer une autre personne, en dehors de la famille. Dans tous les cas, l’identitĂ© et les coordonnĂ©es exactes des lĂ©gataires sont Ă  rĂ©diger avec prĂ©cision dans le testament, sans aucune confusion possible. Les hĂ©ritiers rĂ©servataires ou obligatoires » En premier lieu, on retrouve donc les hĂ©ritiers rĂ©servataires qui hĂ©ritent lĂ©galement de la succession descendants, ascendants.... Ces hĂ©ritiers ont droit Ă  une certaine part de l’hĂ©ritage selon leur degrĂ© de parentĂ©. La partie restante peut ĂȘtre lĂ©guĂ©e au bon vouloir du testateur, Ă  des amis ou des personnes chĂšres. Dans tous les cas, il est vivement recommandĂ© de prendre conseil auprĂšs d’un spĂ©cialiste, notaire ou fiscaliste, avant de dĂ©signer tel ou tel lĂ©gataire pour ĂȘtre certain que la dĂ©signation soit valide et pour Ă©viter toute contestation le jour venu. LĂ©guer c'est prĂ©voir de transmettre, Ă  son dĂ©cĂšs, de l'argent ou des biens Ă  la personne ou Ă  l'organisme de son choix. C'est possible, par testament, mais dans un cadre juridique dĂ©fini. À partir du moment ou un lĂ©gataire n’est pas par la mĂȘme occasion hĂ©ritier du dĂ©funt », il n’est pas saisi de plein droit » des biens lĂ©guĂ©s s’il est lĂ©gataire particulier, ou de la succession s’il est lĂ©gataire universel. Concernant le premier cas le lĂ©gataire n’est pas hĂ©ritier du dĂ©funt, il convient que ce dernier obtienne la dĂ©livrance de son legs. Dans le 2Ăšme cas legs universel il doit obtenir par ordonnance du juge l’envoi en possession*. * Cela n’est pas valable si et seulement si le testament est dit authentique ». Sommaire1 Le cas du lĂ©gataire universel2 Le lĂ©gataire Ă  titre universel3 PrĂ©sence d’hĂ©ritiers Ă  rĂ©serve4 LĂ©gataires particuliers5 DĂ©livrance de legs6 Établissements d’utilitĂ© publique Le cas du lĂ©gataire universel Si le lĂ©gataire universel a Ă©tĂ© nommĂ© par testament olographe document Ă©crit par la main du dĂ©funt, ce dernier doit obtenir du prĂ©sident du tribunal de grande instance une ordonnance d’envoi en possession. Pour se faire, il Ă  pour mission de justifier que le dĂ©funt n’a laissĂ© aucun hĂ©ritier Ă  rĂ©serve, descendants ou ascendants. Cette justification rĂ©sulte de la production d’un acte de notoriĂ©tĂ©. Il en va de mĂȘme si le testament est dit mystique » => signĂ© par le dĂ©funt et prĂ©sentĂ© cachetĂ© et scellĂ© Ă  un notaire suivant les solennitĂ©s prĂ©vues. L’institution d’un lĂ©gataire universel par testament authentique par-devant notaire et tĂ©moins Ă©vite l’envoi en possession. La donation entre Ă©poux, qui rĂ©sulte toujours d’un acte notariĂ©, prĂ©sente le mĂȘme avantage. Le lĂ©gataire Ă  titre universel La Cour de cassation a jugĂ© que l’hĂ©ritier rĂ©servataire n’était pas fondĂ© Ă  surseoir la dĂ©livrance d’un legs Ă  titre universel avec facultĂ© de choisir les biens lĂ©guĂ©s, jusqu’à ce que la quotitĂ© disponible ait Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e, alors surtout que rien ne donne Ă  penser que la rĂ©serve lĂ©gale est atteinte par ce legs. Le legs Ă  titre universel consiste Ă  lĂ©guer une quote-part de la succession — ou tous les immeubles, ou tout le mobilier, ou mĂȘme une fraction fixe de tous les immeubles, ou de tout le mobilier. Le lĂ©gataire Ă  titre universel est tenu, comme le lĂ©gataire universel, des dettes et charges de la succession Ă  concurrence de sa part, et hypothĂ©cairement pour le tout. De mĂȘme, il sera tenu d’acquitter les legs particuliers par contribution avec les hĂ©ritiers naturels. PrĂ©sence d’hĂ©ritiers Ă  rĂ©serve En prĂ©sence d’hĂ©ritiers Ă  rĂ©serve descendants et ascendants, le lĂ©gataire universel, ou Ă  titre universel, mĂȘme s’il a Ă©tĂ© instituĂ© par un testament authentique, doit obtenir desdits hĂ©ritiers la dĂ©livrance de son legs ». La demande en dĂ©livrance doit ĂȘtre formulĂ©e dans l’annĂ©e du dĂ©cĂšs pour faire remonter la jouissance des biens au jour du dĂ©cĂšs6. LĂ©gataires particuliers Les lĂ©gataires particuliers de biens ou de sommes dĂ©terminĂ©s doivent demander la dĂ©livrance de leur legs, quelle que soit la forme du testament. Cette demande est faite soit auprĂšs des hĂ©ritiers s’il en existe, soit auprĂšs du lĂ©gataire universel envoyĂ© en possession. Il en est de mĂȘme pour les lĂ©gataires Ă  titre universe18. L’hĂ©ritier ayant la saisine n’a pas Ă  demander la dĂ©livrance de son legs particulier9. DĂ©livrance de legs Cette dĂ©livrance de legs rĂ©sulte gĂ©nĂ©ralement d’un acte notariĂ© lorsqu’elle est consentie amiablement. Dans le cas contraire, un jugement du tribunal de grande instance en tiendra lieu. Les hĂ©ritiers Ă  rĂ©serve ne sont jamais tenus Ă  dĂ©livrer » un legs universel, ou tout autre legs dĂ©passant la quotitĂ© disponible permise par la loi, pas plus qu’ils ne peuvent ĂȘtre contraints de consentir Ă  l’exĂ©cution d’une donation portant atteinte Ă  leur part rĂ©servataire. Encore faut-il qu’ils fassent la preuve de ce dĂ©passement. Établissements d’utilitĂ© publique Les Ă©tablissements d’utilitĂ© publique, les communes et les associations reconnues se trouvent dans la mĂȘme situation que les personnes physiques, mais doivent ĂȘtre autorisĂ©s par dĂ©cret. Des textes administratifs spĂ©ciaux rĂšglent cette question. ZucnnC6.
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